Au Diable la grippe A – Folie passagère 155
Posté par corto74 le 30 juillet 2009
- Depuis un bout de temps, les catho-tradi-bien-pensants (curieuse espèce qui, hélas, n’est pas en voie de disparition) nous bassinent en proclamant haut et fort que le sida est une maladie quasi-divine, une punition de Dieu en regard de nos vagabondages sexuels et de nos errements affectifs. Le ridicule n’a jamais tué mais quand même…Et bien voilà qu’une autre étrange espèce apparaît ces temps-ci: les-qui-voient en la grippe A, l’oeuvre de Satan! Si, si, ça existe, lu sur le net*: « Mais personne ne voit rien ou ne veut rien voir. Très peu, même dans nos rangs, comprennent qu’on assiste là – l’épidémie de grippe A - à une répétition générale de la prochaine inoculation de la marque de la bête. » ou bien encore: « C’est maintenant qu’il faut prendre fermement position contre les manigances du diable. Nous y sommes ! ».
En effet, nous y sommes, après Dieu et le sida, voici le Diable et la grippe A. La lutte du Bien et du Mal par maladies interposées. Ben voyons, il ne manquait plus que ça. J’en toucherais un mot à mon cheval et à Act-up pour savoir comment ils comptent lutter contre la maladie suprême: la connerie humaine ! Maladie pour laquelle nous sommes loin, très loin, les recherches n’ont pas commencé, d’avoir trouver un vaccin.
* Sources et autres commentaires du même style à disposition.
D’accord, pas d’accord: http://corto74.unblog.fr
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D’accord, pas d’accord: 


- L’affaire était d’importance, le Tour de France relégué au second plan, ma sieste interrompue: Nicolas nous a fait un petit malaise. Ca swingue aussitôt à la tv et sur la blogosphère: Mourra, mourra-t-il pas ? Les journalistes se ruent au Val de Grâce, les flashs spéciaux se multiplient. On nous annonce que l’on ne sait pas grand chose, Fillon avance d’une heure son retour de week-end, le marchand de glace se prépare déjà à baisser le rideau. Notre hyperactif président ( pour une fois qu’on en a un ) n’est pas infaillible, grillé par les caprices du corps. Une heure plus tard, enfin, la délivrance arrive, l’info brute tombe: Nicolas a fait un petit malaise vagal bénin en courant. La belle affaire ! Et voilà t-y pas qu’on nous en fait tout un fromage. Les médias n’en finissent plus de nous alimenter en suppositions, commentaires, élucubrations ou sous-entendus douteux, on va même nous parler des procédures au cas où…Certains envoient déjà des souhaits de prompts rétablissements: Cheftaine Martine, Bayrou, Chirac, que des amis quoi ! Tout ça pour un petit malaise dont nous savions dès le départ qu’il n’y avait franchement pas de quoi s’inquiéter.
D’accord, pas d’accord: 

Je ne suis pas de ceux qui crachent sur la télé-réalité, j’aime bien la Star’Ac, la Nouvelle Star, Pékin Express. J’ai bien aimé le premier Loft Story. Mais faut avouer que cette année, avec la nouvelle saison de Secret « Trash » Story, on a atteint des sommets dans la médiocrité et le vulgaire. Je ne sais pas qui sont les plus à plaindre: les candidats, ceux qui, à TF1, ont validé le concept et le casting, Castaldi, ou bien les aficionados-télespectateurs? Ce qui est sûr, c’est qu’il n’y en a pas un pour relever le niveau. Niveau paroxystique de fange nauséabonde dans laquelle TF1, les annonceurs-pubs et bon nombre de télespectateurs semblent se complaire. Après tout si se vautrer dans la nullité plait à certains…Je sais, en tout cas, que hier soir, je me suis niqué les yeux en regardant tant de mochitude concentrée, on m’y reprendra pas deux fois, mais au moins je peux en parler. Na !
- Bon, depuis un petit moment, on pense savoir dans les milieux autorisés que Julien Dray en aurait croqué. Des petits sous par-ci, des gros chéques par là. Why not, cela ne serait pas le premier. Non, ce qui me chagrine dans cette histoire c’est que l’enquête avait à peine commencée que déjà des fuites perlaient dans les médias! Et le secret de l’instruction, il existe ou pas en France ? Je ne sais pas si Dray, pour lequel je n’ai que peu de sympathie, est coupable ou pas et à vrai dire je m’en fous. Mais en principe, il a droit, comme tout le monde, à la présomption d’innocence, présomption garantie normalement par le secret de l’instruction.


- La solitude ne s’achète pas, elle te tombe comme ça sur le coin de la tronche sans être prêt pour l’assumer. Promène toi dans la ville et vois combien nous sommes seuls. Va dans un sauna et regarde les illusions d’amour engagées, les corps s’entremêlent, c’est tout. Et à bon compte tu crois aimer, donner. Elle commence, la solitude, lorsque tu te regardes, seul, dans un miroir, perdu à contempler un corps que tu aimes, que tu n’aimes pas, gracieux, disgracieux, peu importe, tu ne partages cette image qu’avec toi-même. L’eau coule et la vie file, au début, tu ne vois pas l’isolement dans lequel tu t’enfermes. Mais peu à peu, elle te tient, tu n’y prêtes pas attention. Un beau jour, tu t’assois sur le balcon, tu fumes ta clope dans un vieux fauteuil défoncé, défoncé par l’enfilade de journées passées à fumer sans réaliser que cela fait des mois, que sur le même fauteuil, seul, tu fumes. Et pourtant, tu aimes ou a aimé, tu aimes encore, moi, lui, elle… tu ne l’a pas dit, tu n’a pas osé, tu n’a pas bousculé tes vieux démons et tes incertitudes. Ta musique n’est plus faite que de tes silences et de tes soupirs. Al Jarreau, Stan Getz, Gilberto Gil vont se disperser remplacés par des regrets et de vagues souvenirs de mélodies somptueuses et de chemins de lune complices.

