Dany « Polanski » Bendit – Folie passagère 194

L’affaire Polanski secoue la sphère culturelle et judiciaire. Soit. A vrai dire, je m’en fous un brin. Je ne voulais pas intervenir sur cet épineux et douloureux problème, ultra-important pour la survie de notre espèce, à savoir l’arrestation de Roman. Tout a été dit aussi vite que son incarcération curieuse. Les suisses, rapides comme l’éclair, c’est tout nouveau, tout beau. Mais en lisant ça, mon sang n’a fait qu’un tour. Non, non, non, Cohn-Bendit ne nous fera pas la morale ce coup-ci. En gros, Dany le Rouge trouve normal cet embastillage. « Il y a eu viol tout de même d’une jeune fille de 13 ans » déclare-t-il. Dany le Rouge en père la pudeur faudrait pas me chatouiller les coucougnettes non plus. Alors dans ma grande générosité et pour les millions de lecteurs qui me lisent, ci-après ce qu’écrivait Monsieur Cohn-Bendit en 1974 (à peine 1 an apès le viol ci-dessus décrié):

”Il m’était arrivé plusieurs fois que certains gosses ouvrent ma braguette et commencent à me chatouiller. Je réagissais de manière différente selon les circonstances, mais leur désir me posait un problème.” Puis il ajoute : “Je leur demandais : Pourquoi ne jouez-vous pas ensemble, pourquoi m’avez-vous choisi, moi, et pas les autres gosses ? Mais s’ils insistaient je les caressais quand même.”

Comme disait ma grand mère que je n’ai jamais connu: « charité bien ordonnée commence par soi-même ».

 D’accord, pas d’accord: A lire aussi, ici !

La pomme et la lapine – Folie passagère 193

La nature est inhumaine, j’en ai eu la preuve à 14h07. Tranquille et apaisé, je prend un délicieux café arabica 100% de chez Whatelse, banalement affalé sur la balancelle, elle-même sise sur la terrasse; terrasse ayant eu la bonté d’être orientée plein soleil. Dans le jardin, 12 pommiers à la virilité féconde si j’en juge par les tonnes de fruits qu’ils expulseront encore ces jours-ci. Le décor est planté.

L., la lapine de la voisine, a encore fait une fugue et vient batifoler dans la propriété. Elle adore particulièrement les bégonias et les pensées que je me suis cassé le cul le dos à planter, non pas pour mon plaisir, mais pour celui de mon géniteur qui aime les pensées et les bégonias, ainsi que les dahlias. Bref, L. se promène nonchalamment, guillerette. Et voilà qu’un pommier, éjaculateur précoce, expulse une pomme, direct et en plein sur la tête de l’ex-nonchalante lapine. La vision du drame qui se joue me fait m’étrangler et avaler de travers mon arabica. je bondis hors de la balancelle, volant au secours de la pomme, pardon, de L. La lapine est sonnée, avachie, morte ? Non, elle vit encore. Elle reprend peu à peu ses esprits, tourne un peu en rond, titube légèrement mais se requinque sans bouche à bouche (ouf!). Il n’y a pas de Samu pour les lapins, encore moins pour les pommes. Nous avons évité de peu la grosse cata; vous me voyez aller dire à la voisine:  » L. est morte, elle a reçu une pomme en pleine tronche ». Elle aurait franchement eu du mal à me croire, non?

Alors, remis de mes émotions, tasse en main et balancelle reconquise, j’ai repensé à Isaac, combien de temps aurions-nous dû attendre la révélation – la gravitation universelle - si la pomme qui l’avait agressé l’avait tué?

D’accord, pas d’accord: Du même genre…

Bora-Bora – Folie passagère 192

Cette merveilleuse description de la frenchy beaufitude en goguette aux Marquises vaut certainement de la lire jusqu’au bout. Mais par voisinage climatique, elle me fit penser à notre arrivée à Bora-Bora. L’avion, tout petit, se pose sur la piste, toute petite, de l’ aérodrome. Bouffées d’exotisme et joie d’y être enfin. La vedette, ç’aurait pu être un taxi vénitien traversant la lagune, un magnifique hors-bord en bois nous attend pour nous amener à l’hôtel. Pilote en paréo, chantant à tue-tête, nous fendons le lagon  ou bien le ciel, les deux se confondent. Impression magique de toucher le mythe: Bora-Bora…

Le ponton se rapproche que déjà, un tahitien souffle dans un bénitier pour annoncer, saluer, notre arrivée. Iaorana, bonjour ou bienvenue, et colliers de fleurs nous accueillent. Nous prenons possession de notre bungalow sur pilotis, sol de verre, lit immense, plasma et hi-fi high-tech, terrasse, fleurs éparpillées, champagne, des fruits et la mer… rien que pour nous. Cinq jours de bonheur à ne rien faire d’autre que de se faire plaisir et même pas honte. Lui et moi, au bout du monde, heureux, amoureux, malicieux, nous y étions.  Soirées merveilleuses, musiques étonnantes, baignades et promenades enchanteresses, dans notre solitude amoureuse, nous étions heureux.

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Bêtise médicale ? – Folie passagère 191

Ou inconscience et stupidité d’apprentis sorciers ?

Depuis fort longtemps, ils voulaient des enfants et parfois rien n’est simple, la nature a besoin d’un coup de main: FIV. Pas grave, ils attendent des jumeaux, la jeune femme est heureuse, le mari aux anges. Tout se présente bien. 3 mois de grossesse, ce n’est pas rien, plus que 6 mois. Et puis échographies, examens, le coeur des jumeaux a cessé de battre. Ils sont morts à même celle qui ne rêvait que de donner la vie. La nature est ainsi faite, parfois, elle déconne. Alors, les médecins ont été compatissants: « Rentrez chez vous, avec ces 2 bouts de choux en vous et revenez nous voir dans 10 jours, nous les expulserons ». 10 jours à porter un espoir envolé, 10 jours avec, en soi, 2 bébés endormis à jamais. Non, le traumatisme n’a pas semblé effleurer les blouses blanches. L’occasion de faire le deuil tranquillement, ont-ils dit. 10 jours avec la mort en soi. Faut-il n’avoir que peu d’expertise psychologique pour exiger cela d’une future maman qui ne le sera pas. La grand mère qui ne sera pas grand mère a eu beau protester. Non, revenez dans 10 jours avec vos défunts petits-enfants, nous les enlèverons. C’est clair, il n’y a pas que la nature qui déconne.

C’est du vécu, tout frais de ce matin, la grand-mère qui ne le sera pas vient de me le raconter.

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Clearstream: à gerber – Folie passagère 190

Par delà les manipulations évidentes, il m’apparaît que cette affaire pue. Clearstream. Ce vilain vaudeville révèle au grand jour ce qu’il y a de plus vilain chez nos hommes politiques. Les egos démesurés, les soifs de pouvoir, les ambitions toutes personnelles.  Fût une époque (que les moins de 20 ans, bla-bla-bla…) où les hommes politiques avaient tout autant une haute perception d’eux-mêmes qu’un désir de servir leurs pays. Epoque révolue. La haine de Villepin pour Sarko, et vice et versa, est l ’exemple parfait de ce qui peut pousser bon d’entre nous à rejeter, en vrac, la politicosphère. Comment faire confiance à nos élus ? La question ne se pose plus. Ce procès tant attendu, à peine commencé et déjà sifflé, ne saura épargner personne. De gauche comme de droite. La classe (?) politique n’en sortira certainement pas grandie. On voudrait nous faire croire que la présence de Nicolas comme partie civile altèrerait la sérennité des débats. La justice serait-elle corrompue ? Non indépendante? Une excellente occasion pour elle de nous prouver le contraire. L’un des principaux accusé, Villepin, appelant à la vindicte populaire contre Nicolas, le jour de l’ouverture du procès, avec femme et enfants comme bouclier humain, c’était à gerber ! Faites comme moi, gardez-en pour plus tard, c’est du garanti, nous aurons bien d’autres occasions, pendant ce procès, de vomir à nouveau. Hélas.

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Bienvenue en Irak – Folie passagère 189

Les islamistes chiites reprennent de la voix et appellent la population à massacrer les « dépravés ». Six gays ont déjà été assassinés.

Au moins six homosexuels ont été assassinés à Bagdad ces derniers jours, dans le fief du leader islamiste chiite Moqtada Sadr (le gentil monsieur de la photo), le quartier populaire qui porte son nom. Selon un policier, deux hommes ont été retrouvés morts le 2 avril dernier et auraient été tués par leur famille afin de « rétablir l’honneur » de cette dernière. Par ailleurs, selon cette même source souhaitant garder l’anonymat, les corps de quatre homosexuels ont également été retrouvés dans la même zone, le 25 mars dernier, une feuille volante étant posée sur certains des cadavres avec inscrit le mot « dépravé ».

La suite de l’article est à lire ici.

Au menu, aussi en Irak: On déterre les morts supposés être homos et on ramène les dépouilles, étiquettés « dépravés », sur le pas de la porte familiale… On obture le rectum des gays pris en flagrant délit avec de la colle ultra-forte et on les laisse crever ainsi…

D’accord, pas d’accord: Bagdad, la douce… 

Ethnologie franchouillarde – Folie passagère 188

Plongée ethnologique. Par obligation familiale, me voila rendu ce week-end au fin fond de la campagne toulousaine pour une fête d’anniversaire, un frangin fête ses 50 ans. Un frangin mais pas le même monde. Turlututu, chapeau pointu pour l’ambiance. Une salle des fêtes un peu blafarde, grande table de 50 couverts, ballons gonflés, un animateur d’environ 60 ans auto-proclamé DJ-fashion-Guetta, vins rosé, rouge et bières à profusion, blagues salaces, jeux à la mode ( la cuillère, les chaises musicales, qui est l’époux ou l’épouse?)… Et les inévitables Chenilles, Danse des canards, le tout à la queue-leu-leu. Alors, j’ai eu beau essayer, me mêler à la foule en délire, discuter, ouvrir mon esprit à cette France profonde, virile; c’est sûr, je n’ai pas convaincu. Et le déballage des cadeaux, il fallait voir, ne pas sourire mais applaudir à tout rompre. J’ai cru faire le malin en offrant un beau livre sur la région à 80 euros: à coté de la plaque ! Il fallait offrir qui un dvd d’un film d’action, qui un slip olé-olé, qui un cadre avec une photo trafiquée du fêté… Bon, d’un autre coté, tout le monde s’amusait visiblement et appréciait l’instant « divin », la boustifaille, l’ambiance et les cotillons, tant mieux pour eux, tant pis pour moi. Car ce qui me semblait n’être que beaufitude était en fait, ici,  la norme.

 D’accord, pas d’accord: http://corto74.unblog.fr

 

Bon week-end…

Allez, Pause, je vous laisse … pas longtemps. Restez zen !

Et en attendant, allez donc lire les jolis billets de Nicolas ou bien allez vous promener sur mes jolies photos…

     

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Le buzz du jour – Folie passagère 187

L’info du jour, le scoop, l’évènement, LA NOUVELLE:

voir bien plus bas…

Laure Manaudou arrête la natation ! Tu parles d’un scoop. Nous prendrait-on pour des cons ? Rien de plus important sur notre bonne vieille terre ? Franchement, nous avons des médias ultra-sérieux, toujours à la pointe de l’info, n’est-il pas ?

D’accord, pas d’accord: Et mon cul, c’est du poulet ?

Requiem… – Folie passagère 186

Ce matin, je fus convié, par obligation familiale, à un enterrement. Le vieux monsieur, vieil ami de la parentèle, est mort. Pas cool, mais bon, c’est la vie. Je n’avais pas assisté depuis longtemps à une messe d’enterrement. J’ai été agréablement surpris, ce qui n’est pas forcément l’expression consacrée:), c’était chaud, beau, presque enjoué. En tout cas, pas une ambiance larmoyante à souhait. Le curé ne m’a toujours pas convaincu avec sa théorie de la destination finale vers Là-Haut mais, au moins a-t-il su par des mots chaleureux, détendre l’atmosphère. La vie est implacable, aurais-je pu lui rétorquer, tu viens, tu vis, tu passes et tu trépasses; celà ne me semble pas plus compliqué que ça. Pourquoi s’autoriser dans ce cas tant de digressions religieuses…Mais oui, vient un âge où la logique des choses fait que, crac, ma poule, tu pars. Tu abandonnes ton père, ta mère, tes frères et tes soeurs… et le marteau. Non, le plus beau dans cette histoire était la dignité et la sérennité de Madame Veuve, son petit sourire en coin qui avait l’air de dire:  » t’inquiètes mon cher et tendre, j’arrive bientôt… ». C’est pas mal non plus 54 ans de mariage…

Mis à part cela, hier, à Paris, j’ai croisé Robert Hossein et croyez-moi, pour qui se souvient de Joffrey de Peyrac dans Angélique Marquise des Anges, ça ne donne pas envie de vieillir.

 D’accord, pas d’accord: Délicieusement ringard !