Requiem… – Folie passagère 186
Posté par corto74 le 18 septembre 2009
Ce matin, je fus convié, par obligation familiale, à un enterrement. Le vieux monsieur, vieil ami de la parentèle, est mort. Pas cool, mais bon, c’est la vie. Je n’avais pas assisté depuis longtemps à une messe d’enterrement. J’ai été agréablement surpris, ce qui n’est pas forcément l’expression consacrée:), c’était chaud, beau, presque enjoué. En tout cas, pas une ambiance larmoyante à souhait. Le curé ne m’a toujours pas convaincu avec sa théorie de la destination finale vers Là-Haut mais, au moins a-t-il su par des mots chaleureux, détendre l’atmosphère. La vie est implacable, aurais-je pu lui rétorquer, tu viens, tu vis, tu passes et tu trépasses; celà ne me semble pas plus compliqué que ça. Pourquoi s’autoriser dans ce cas tant de digressions religieuses…Mais oui, vient un âge où la logique des choses fait que, crac, ma poule, tu pars. Tu abandonnes ton père, ta mère, tes frères et tes soeurs… et le marteau. Non, le plus beau dans cette histoire était la dignité et la sérennité de Madame Veuve, son petit sourire en coin qui avait l’air de dire: » t’inquiètes mon cher et tendre, j’arrive bientôt… ». C’est pas mal non plus 54 ans de mariage…
Mis à part cela, hier, à Paris, j’ai croisé Robert Hossein et croyez-moi, pour qui se souvient de Joffrey de Peyrac dans Angélique Marquise des Anges, ça ne donne pas envie de vieillir.
D’accord, pas d’accord: Délicieusement ringard !









c’est l’église d’Auvers sur Oise non ??? c’est vrai qu’il y a des enterrements « intelligents »… je suis tres surpris par notre culture « triste » du deuil, comparée à celles de l’Amarigque du sud et surtout de l’Asie….
@francis: c’est effectivement l’eglise d’Auvers par van gogh, pas loin de chez moi
sympa comme coin !!! donc ce tableau est chez toi ??? tu aimes les impressionnistes ?
« tu viens, tu vis, tu passes et tu trépasses; celà ne me semble pas plus compliqué que ça »
ben moi, ça me parait beaucoup plus compliqué que ça.
Sinon, pour hossein, c’est vrai que c’est dommage. Je rafole de sa voix.