Obama, cet affreux nègre socialiste

Aux USA, peut-être plus qu’ailleurs, les politiciens ont toujours du mal à apprécier quelle sera la durée de l’état de grâce qui suit l’élection. Il y a à peine 2 ans, Obama était sacré roi du monde, un noir à la Maison Blanche ! Les démocrates étaient de retour au pouvoir après les années calamiteuses de Bush fils. Pour Obama, tout semblait gagné d’avance tant sa popularité était grande. C’était sans compter sur le conservatisme des républicains face aux réformes entreprises et l’impatience d’une grande partie de la population, y compris parmi les démocrates, vis à vis d’une crise qui ne semble pas avoir de fin.

Pour les républicains, Obama, c’est un peu le diable incarné. Pensez donc, au pays de l’individualisme roi, il ose imposer un peu plus de justice sociale pour tous en faisant adopter sa réforme de l’assurance maladie dont étaient totalement dépourvus plus de 40 millions de personnes. Pire, entre autres péchés gravissimes aux yeux des conservateurs, le nègre islamiste osait dire qu’il était favorable à l’avortement, à la fin de la loi « don’t ask, don’tell dans l’armée », à une réglementation plus stricte en matière de détention d’armes (250 millions d’armes à feu en circulation). A côté de celà,  les difficultés du terroriste à juguler la crise font presque pâle figure. Bref, Obama représente pour les républicains revanchards ce qui se fait de pire en matière de… socialisme. Le mot est laché: Socialisme ! Presqu’une trahison, une forfaiture aux USA, incarner aux yeux d’une partie des américains le socialisme. Aux USA, est accusé de socialisme toute personne qui tenterait, ne serait-ce qu’un  tout petit peu, d’introduire un peu d’interventionisme d’Etat dans la gestion des affaires. Voila, le grand tort d’Obama, vouloir un peu plus de justice sociale. A écouter ou lire ces ignares – au moins en matière de socialisme – de conservateurs, avec Obama, le pays sombrerait peu à peu dans un socialisme de la pire espèce: la recherche du bien commun au détriment de l’individualisme forcené. Alors, aux USA, pays de tous les extrèmes, ils n’y vont pas par 4 chemins, Obama est affublé de tous les noms d’oiseaux de mauvais augure: terroriste, musulman, socialiste,  etc… On le caricature volontiers en nazi ou en Adolf !

En réalité, ses seuls torts sont d’avoir sous-estimé la capacité d’acceptation réformatrice de ces concitoyens et de ne pas avoir pu en 2 coups de cuillers à pots éradiquer toutes traces de la crise économique. Ca ne vous fait pas penser à quelqu’un ? Moi, je vois dans cette écoeurante curée anti-Obama, beaucoup de similitudes avec un vieux pays de la vieille Europe dont le dirigeant serait un affreux dictateur; pas vous ?

Demain auront lieu ces élections de mi-mandat, souhaitons que tant d’outrances, finalement, desservent ceux qui en usent et s’en amusent.

Folie passagère 475.

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