Regretter Ben Ali et Moubarack ?

J’ai toujours quelques doutes lorque je vois des peuples se soulever. Non pas que je trouve ces mêmes peuples gonflés de se mettre en marche contre des despotes, bien au contraire. Quelle plus belle réalisation que de reprendre en main son destin après des années de plomb. Nous sommes tous impressionnés par ce qui se passe en Tunisie et en Egypte; à qui le tour demain ? La Lybie, le Yemen, l’Algérie…

Mes doutes sont plutôt sur le pourquoi, maintenant, subitement et quid de demain ?

On voudrait nous faire croire, pourquoi pas d’ailleurs, que spontanément dans ces 2 pays , le peuple, lassé par l’ingratitude de ses dirigeants dont il tout accepté depuis des décennies, se soulève , marche sur les palais et renverse la famille dirigeante. Du jour au lendemain pour ainsi dire en Tunisie, en cours en Egypte. Une goutte d’eau (un malheureux qui s’immole en Tunisie, nous dit-on) qui fait brusquement déborder le vase. Possible. C’est cette soudaineté qui nous étonne dans un premier temps puis la rapidité avec laquelle le régime en place depuis si longtemps se délite.

Et quid de demain… En Tunisie, Ben Ali est parti se dorer la pilule ailleurs et le pays s’enfonce dans les incertitudes des lendemains qui chantent. En Egypte, plus de 100 morts en 5 jours, un pouvoir qui plie sans, pour le moment, vouloir rompre. Mais ce qui est sûr et certain, dans ces 2 pays, nous voyons poindre et apparaître au coin des bois, le péril islamique que tous les observateurs avisés (et moi, donc) semblent redouter. Les leaders musulmans exilés depuis des lustres reviennent au pays en triomphateurs. En Egypte, les Frères Musulmans se posent comme arbitres des récentes nominations ministérielles. Les mosquées apparaissent comme les points de départs de manifestations.

Nous savons que bien souvent, par là-bas, à période de domination « laïque » succèdent des régimes islamiques étonnamment portés au pouvoir par des aspirations démocratiques. Et si tel est le cas, une fois les islamistes aux affaires, ceux-là mêmes qui font passer la Charia avant la Constitution et les lois démocratiques, que restera-t-il de cette déferlante populaire à laquelle nous assistons? Je me souviens du retour triomphal de Khomeiny en Iran.

Tunisie, Egypte, …, l’Islamisme est en train de s’offrir un vaste champ de reconquête et d’expansionnisme. Gageons que leurs frères en religion ( Arabie Saoudite, Lybie, Soudan…) sauront lui apporter le soutien nécessaire. Parions à coup sûr que si tel est le cas, les peuples affamés et assoiffés, aujourd’hui, de démocratie seront les premiers à regretter les Ben Ali et Moubarak d’hier.

Alain Juppé déclarait: « Les peuples gagnent en maturité. Les progrès de l’éducation nourrissent partout l’aspiration à la liberté. » J’aimerai pouvoir le croire, être aussi optimiste que lui.

Folie passagère 551.

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Le tyran n’aime jamais…

… et jamais n’est aimé. 

Certainement le tyran n’aime jamais et jamais n’est aimé. L’amitié, c’est un nom sacré, c’est une chose sainte : elle ne peut exister qu’entre gens de bien, elle naît d’une mutuelle estime, et s’entretient non tant par les bienfaits que par bonne vie et mœurs. Ce qui rend un ami assuré de l’autre, c’est la connaissance de son intégrité.

Il a, pour garants, son bon naturel, sa foi, sa constance; il ne peut y avoir d’amitié où se trouvent la cruauté, la déloyauté, l’injustice. Entre méchants, lorsqu’ils s’assemblent, c’est un complot et non une société. Ils ne s’entretiennent pas, mais s’entrecraignent. Ils ne sont pas amis, mais complices.

Or, quand bien même cet empêchement n’existerait pas, il serait difficile de trouver en un tyran une amitié solide, parce qu’étant au-dessus de tous et n’ayant point de pair, il se trouve déjà au-delà des bornes de l’amitié, dont le siège n’est que dans la plus parfaite équité, dont la marche est toujours égale et où rien ne cloche. Voilà pourquoi il y a bien, dit-on, une espèce de bonne foi parmi les voleurs lors du partage du butin, parce qu’ils sont tous pairs et compagnons, et s’ils ne s’aiment, du moins, ils se craignent entre eux et ne veulent pas, en se désunissant, amoindrir leur force.

Mais les favoris d’un tyran ne peuvent jamais se garantir de son oppression parce qu’ils lui ont eux-mêmes appris qu’il peut tout, qu’il n’y a, ni droit, ni devoir qui l’oblige, qu’il est habitué de n’avoir pour raison que sa volonté, qu’il n’a point d’égal et qu’il est maître de tous. N’est-il pas extrêmement déplorable que malgré tant d’exemples éclatants et un danger si réel, personne ne veuille profiter de ces tristes expériences et que tant de gens s’approchent encore si volontiers des tyrans et qu’il ne s’en trouve pas un qui ait le courage et la hardiesse de lui dire ce que dit (dans la fable) le renard au lion qui contrefaisait le malade : «J’irais bien te voir de bon cœur dans ta tanière; mais je vois assez de traces de bêtes qui vont en avant vers toi, mais de celles qui reviennent en arrière, je n’en vois pas une.»

Discours de la servitude volontaire. Etienne de la Boétie (1530-1563).

Le texte du dimanche (50)

D’accord, pas d’accord: [e-mail]

Le Premier Cercle

Le Premier Cercle n’est pas une confrérie secrète; il est juste discret, sans ostentation. Ce cercle regroupe 300 à 400 donateurs parmi les plus généreux de l’UMP, versant entre 3.000 et 7.500 euros par an, soit le plafond légal. Fourchette haute, 3 millions d’euros seraient ainsi récupérés en moyenne par l’UMP chaque année; c’est beaucoup d’argent certes, mais pas grand chose dans l’océan des besoins d’un parti politique en campagne. Bref, des gens qui ont de l’argent mais somme toute de tout petits joueurs en comparaison, par exemple, du premier cerle d’Obama.

Des gens qui ont de l’argent, donc, et qui ont choisi d’être généreux avec le parti qui défend ce à quoi ils croient ou aspirent; en l’occurence le parti de Nicolas Sarkozy. Vous noterez que absolument rien n’empêche un autre parti de faire la même chose; cela existe peut-être, sans doute, mais ils sont encore plus discrets. Imaginez des Premiers Cercles au PS (Pierre Bergé devrait pouvoir nous renseigner), chez les Verts et pourquoi pas au Front de Gauche, cela ferait légèrement tâche. En fait, il semble que les 2 principaux partis aient des stratégies différentes en matière de financement: à l’UMP, on privilégie le don volontaire; au PS, on préfère officiellement une cotisation forfaitaire obligatoire de 10% des indemnités perçues par les élus socialistes.

Mais nous sommes en France et il faut donc que cela dérange, énerve voire suscite quelques jalousies. Et oui, quel plus chouette remerciement que d’être invité de temps en temps à rencontrer Nicolas. Bayrou,chaque jour un peu plus l’ombre de lui-même, jaloux s’en est ému et le Parti Socialiste s’insurge: Le Président de tous les Français n’a pas à frayer au milieu de généreux donateurs. Soit.

Encore une fois, ce qui ne perturbe personne aux USA provoque polémiques chez les Gaulois. Pourquoi ? La tentation du renvoi d’ascenceur, le mélange des genres, le conflit d’intérêt, un peu de tout cela. Mais aussi cette méfiance, ce rejet ou cette haine de l’argent. L’argent sale qui corrompt… Oui, possible, bonheur ou malheur, avec quoi le monde avance-t-il ? Pas avec des nèfles. Ce serait tellement plus simple et yoli-yoli que notre carburant soit un mélange de bons sentiments et de bisounourseries. Ouvrez les yeux, rien ne fonctionne à l’eau de rose, tout se monnaye.

Aux dernières nouvelles, le Premier Cercle de l’Ump, mis en sommeil au plus fort de l’affaire Woerth-Bettencourt, s’est réuni mercredi dernier. Nicolas était présent. Copé, nouveau boss du parti a annoncé la couleur: il souhaite associer les membres du Cercle au projet 2012. Maintenant, c’est sûr, la campagne pour 2012, à l’UMP, est ouverte.

Folie passagère 550.

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David Kato a été assassiné !

Par chez nous, pas grand monde ne le connaissaît, en Ouganda, tout le monde.

David Kato militait depuis des années pour le respect de la personne homosexuelle. Certains s’en foutent, pas moi. J’avais vu un reportage ou deux sur le bonhomme dans Têtu, je crois,  et e-llico  Par son discours de tolérance, il s’était mis à dos le gouvernement, un des plus homophobes de la planète, et les conservateurs locaux. Il y a peu, un journal local, Rolling Stone (!), communiquait  plusieurs noms de personnes homosexuelles (dont David Kato) ou supposées l’être et appelait ses lecteurs à pendre les déviants locaux !

David Kato, 43 ans, était un militant de l’association Minorités sexuelles en Ouganda, à la pointe du combat contre un projet de loi anti-homosexualité jugé ultra répressif par de nombreux pays et associations de défense des droits de l’homme. En Ouganda, l’homosexualité est considérée comme un acte criminel et punie comme tel.

Alors, comme à chaque chose, malheur est bon, la communauté internationale, Barack Obama en tête, s’en indigne et demande aux autorités ougandaises que les lois anti-homosexualité soient supprimées.

Autant pisser dans un violon ! Hélas…

Folie passagère 549.

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Primes aux recteurs: le crime s’organise

La vache, sont remontés nos gauchistes ! On a annoncé par décret que les recteurs d’académie vont toucher une prime de près de 20 000 euros s’ils atteignent les objectifs qui leur seront assignés. Notons en préalable que cette prime, forfaitaire auparavant, sera maintenant composée d’une part fixe et d’une part variable, il va donc falloir qu’ils bossent plus et mieux pour toucher la totalité. Passons.

Alors on s’insurge ici et là sur ces fameux objectifs… supposés: réduction des effectifs, non remplacement des départs en retraite, surcharge des classes et tutti… Bref, le gouvernement aurait donc, à vous lire, pris les moyens pour détruire sciemment et plus encore l’Education Nationale; pire, avec cette prime, il transformerait nos recteurs en vénals sicaires, tueurs à gages du système éducationnel. Un véritable assassinat prémédité !

Il y a néanmoins 2 trucs qui me chiffonnent. Le premier, c’est que j’ai eu beau chercher les dits-objectifs, les vrais, quoi. Des trucs écrits noir sur blanc, l’annonce manifeste du crime qui s’organise. J’ai cherché parce que si plein de gens ne sont pas contents de cette prime, c’est qu’ils doivent avoir des éléments, des indices et des preuves du complot anti-Educ’Nat qui se fomente, là-haut, au Château… Et bien, rien, nada, queue-de-chie, je n’ai rien trouvé. Alors, plutôt que de supputer et de crier au loup, y aurait-il quelqu’un qui puisse me fournir les dits-objectifs que je puisse me joindre à cette croisade anti-prime.

Le deuxième bitin qui me tripatouille c’est qu’à vous lire, toujours, il serait anormal que ces fonctionnaires touchent des primes. Que peut-il y a voir d’anormal à évaluer des fonctionnaires ? Craindrait-on qu’ils ne touchent pas les pépètes ? Supposerait-on que si on file des primes, certains les toucheront et d’autres pas, ce qui impliquerait, nom de Dieu, qu’il y aurait de bons et de mauvais recteurs… A moins que ce ne soit l’équation insupportable  » Evaluation / Résultats = Prime «  ou la tête à toto  qui fasse peur… Je n’y vois aucun inconvénient, je dirai même plus, des primes partout,  à tous les étages de l’Education Nationale; de l’instit’, pardon du maître des écoles au recteur en passant par le pion, le prof et l’agrégé, partout. Oui, c’est cela, batissons une grille d’évaluation rigoureuse, comme dans le secteur privé, et évaluons véritablement les gusses, chaque année.

Obligation de résultats, le truc qui fait peur ! Sans doute, alors commençons par le commencement et apprenons-leur d’abord ce qu’est une obligation et un résultat… ( p’tain, la vache, je sens que je vais me faire des amis )

Folie passagère 548

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Royale !

Qui a dit:  » Le PS n’a ni candidat, ni projet « 

Indice n°1: Tout est toujours dans le titre d’un billet de blog.

Indice n°2: La photo ci-dessous devrait vous aider à trouver.

Et la réponse est ici dans un excellent et très drôle ( ou très désabusé ou très désespéré ) billet !

Folie passagère 547.

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Suspension des allocs, normal non?

Bronca à gauche, le décret visant à suspendre les allocations familiales aux parents qui se foutent de savoir si leurs gamins  vont bien à l’école est paru.

Précisons d’abord que contrairement à ce que voudrait nous faire croire les opposants systématiques à toutes nouvelles mesures, il s’agit de suspension et non de suppression. En gros, pour le gamin qui sèche trop les cours, 4 absences injustifiées en 1 mois, les parents sont convoqués, avertis, prévenus, mis en garde:  » Si d’ici un mois, il n’ y a pas d’amélioration, on vous suspend vos allocs « . Et donc un mois plus tard, faute d’amélioration, le maton fait remonter l’info à l’inspecteur d’académie qui fait redescendre la sanction à la Caf qui elle, crac ma poule, ferme pour un temps le robinet. Autant dire que de l’eau coulera avant que sanction ne soit prise. On notera tout de même que les parents ne sont pas pris en traître par l’administration, ce qui n’est pas le cas de l’enfant-sécheur, qui lui, abuse de la démission parentale.

Parce que le problème est avant tout dans le suivi de l’enfant par ses parents, faut pas mélanger. L’école et les profs sont là pour enseigner, les parents pour éduquer.

Les allocs c’est quoi ? Du pognon qu’on donne aux gens pour les aider à vivre et accessoirement pour les aider à bien éduquer leurs rejetons. Alors que des parents ne s’aperçoivent pas que leur marmaille sèche une fois de temps en temps, je veux bien, mais régulièrement… J’appelle cela de la non assistance à gamin qui déconne. Si les parents ne sont pas foutus de veiller au grain, en quoi serait justifié le versement d’allocs qui justement sont là pour les aider à veiller au grain en question?

Alors bien sûr, on va me rétorquer que ce sont toujours les mêmes qui vont trinquer: les pauvres des cités, les parents perdus dans un monde top injuste, les immigrés, les gens qui se lêvent tôt et qui rentrent tard, la technicienne de surface qui bosse la nuit et dort le jour et toussa… Oui et alors ? La vie est difficile, est-ce pour autant que l’on ne doit pas surveiller les marmots, les marquer à la culotte, les responsabiliser et à l’occasion leur coller une mandale ou deux ? N’y a-t-il pas déjà pléthore de services, d’associations et d’assistantes sociales pour justement donner un coup de main à ces parents négligents ?

Le patron de la FCPE a eu cette phrase aussi magique que conne:  » N’est-ce pas donner trop de pouvoir à l’enfant ? » que de lui donner la possibilité, par son absentéisme répété, d’amputer la famille d’une partie de ses revenus. Il s’est gourré de combat le monsieur, l’enfant ne devrait, à ce stade, n’avoir aucun pouvoir, tout juste le devoir d’aller à l’école et d’apprendre. Les parents ont le pouvoir de demander des allocs, ils ont avant tout le pouvoir de  dire non à la facilité qui consiste à démissionner, ils n’ont qu’un devoir et qu’une responsabilité rendre autonome la marmaille qu’ils ont conçue.

Bien silencieux sur le sujet, ils en pensent quoi les blogueurs de cette suspension…

Folie passagère 546.

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Gay, gay, ne nous marions pas !

Notre ami Corto qui, à l’occasion de l’édition de son billet intitulé : « Mariage gay, nous y sommes ! » a été blessé par mes commentaires ironiques, m’a adressé un courriel où il écrit : « … Je vous propose la chose suivante, faites-moi donc un billet argumenté pour nous expliquer pourquoi vous êtes opposée au mariage homosexuel, parution la semaine prochaine… » J’avoue que j’ai hésité mais j’ai fini par accepter de relever le défi. 

Il y a trois façons d’envisager le « mariage  homosexuel » :

1) On est viscéralement contre, sans accepter de réfléchir à la question, parce qu’on est automatiquement contre tout ce qui touche de près ou de loin, à l’homosexualité.  Ce n’est pas mon cas.

2)  On est pour. Puisque  les homosexuels le revendiquent, que cela à l’air de leur tenir à coeur,  que cela se fait ailleurs, alors pourquoi le leur refuser ? Ce n’est pas ma façon de voir.

3)  On a réfléchi à tout ce que ce « mariage homosexuel » représentait symboliquement pour  une société donnée : la nôtre. On a pesé le pour et le contre et on a décidé que ce « mariage homosexuel » n’était une avancée ni pour la société, ni pour les personnes homosexuelles qui le réclament. Ceci est ma position.

Notre société de ce début du XXIème siècle est soumise à des turbulences que la plupart déplorent. Le mariage a déjà subi de tels coups de boutoir que le divorce est devenu une règle générale, le nombre de personnes qui ne se marient plus est en constante augmentation, et le nombre des enfants nés hors mariage est devenu majoritaire.

L’Eglise  a perdu toute influence sur une société pour laquelle il n’est plus rien de sacré.

Nous sommes entrés dans le domaine de la pensée magique où chacun considère que tout est possible pourvu que cela réponde à un désir, et peu importent les conséquences qui peuvent en découler.  C’est dans ce cadre que s’inscrit la revendication  pour le « mariage homosexuel ». Or le mariage est un acte social qui entérine juridiquement que deux personnes, un homme et une femme, vont former une cellule sociale qui, en principe, accueillera des enfants. L’homosexualité relève du domaine du privé. Bien que la personne homosexuelle fasse partie du corps social à part entière, son orientation sexuelle ne concerne en rien la société en tant que telle. Instituer que les personnes homosexuelles peuvent se marier, c’est enlever au mariage sa raison d’être profonde en tant que cellule de base de la société, formée d’un homme et d’une femme, appelée à la pérenniser. 

En définitive, ce « mariage homosexuel » ne serait, en tout état de cause, qu’un simulacre de mariage, indigne de la personne homosexuelle qui a une spécificité qu’il y a quelque grandeur à assumer et à affirmer aux yeux de tous.

Je demande pardon à tous ceux que ma brutalité aurait choqués. Mais de même qu’on ne peut s’attaquer aux murs porteurs d’un édifice, sans lui faire courir de grands risques, on ne peut pas s’attaquer aux fondements d’une société et se plaindre lorsque l’on constate que la jeunesse n’a plus aucun repère et qu’elle est de plus en plus violente.

Marianne A., Dans le sac de Marianne (26)

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Marianne, fidèle de ce blog nous livre sa version des faits, sa vision du biniou et du monde. Chaque mardi, elle vide son sac !

Radios: Le Top 20 des tubes 2010

Cherchez l’erreur… Selon le site OZAP et le Syndicat National des Industries Phonographiques, le palmarès des télévisuels et fadasses NRJ Music Awards n’aurait rien de commun avec le top 20 des titres les plus diffusés en radio durant l’année 2010 ! C’est le moins que l’on puisse dire…

Et dans le top 5 de ce top 20, pas un artiste français et pas un gay ! Soupirs…

Le top 20 des titres les plus écoutés en 2010:

1. Sean Paul & Zaho – Hold My Hand
2. Taio Cruz – Dynamite
3. Robert Francis – Junebug
4. Taio Cruz – Break Your Heart
5. Kesha – TiK ToK
6. Lily Allen & Ours – 22
7. Train – Hey, Soul Sister
8. Gaëtan Roussel – Help Myself (Nous ne faisons que passer)
9. Flo Rida – Club Can’t Handle Me
10. David Guetta – Memories
11. Vanessa Paradis – Il y a
12. Usher – OMG
13. Rihanna – Rude Boy
14. Owl City – Fireflies
15. Zaz – Je veux
16. Shakira – Waka Waka
17. Rihanna – Only Girl (In the World)
18. Lady Antebellum – Need You Now
19. Michael Bublé – Haven’t Met You Yet
20. Julian Perretta – Wonder Why

Folie passagère 545.

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Gauche, La machine à perdre !

Je vous voir venir les leftblogueurs, non ce n’est pas moi qui l’ai dit… 

Qui, mieux qu’un bon gauchiste de gauche, pour prévoir le naufrage de la gauche aux prochaines présidentielles de 2012 ? Pour annoncer haut et fort que la gauche la plus bête du monde est de retour ! Pour dire la vérité: Ces primaires, c’est le bordel, la course des ego. Pour, enfin, reconnaître que non, non, le PS n’est pas un vaste baisodrome dans lequel à force de sourires et de bisounourseries, on aurait fini par tous s’aimer ! Pour, tel un crieur de journaux, annoncer quelques vérités… Hein ? Qui ?

Qui ? Ségolène ? Cela aurait pu être, mais non !  Juste du Cambadélis, lisez ce qui suit, c’est un véritable délice, c’est doux à l’oreille, c’est que du vrai !

 » Non seulement Jean-Luc Mélenchon fait de la défaite du PS un choix stratégique. Non seulement les écologistes avec Nicolas Hulot s’éloignent d’un pacte à gauche. Non seulement nous sommes à dix candidats aux primaires socialistes, avec comme conséquence un brouhaha bavard. Non seulement les candidatures se multiplient à gauche, bonjour le deuxième tour s’il y en a un ! Non seulement Ségolène Royal mine le respect du calendrier pour mieux sous-entendre que Martine Aubry ou DSK n’ont pas d’appétit, démontrant s’il en était besoin qu’elle ira jusqu’au bout.

Mais les sondages hors normes préparent des baisses déstabilisatrices, et instillent les affres de la division.

La cote d’alerte est atteinte ! La gauche, sûre d’elle, mine consciencieusement la victoire, enivrée par des sondages irréels. « 

C’est du Cambadelis dans le texte frais pondu du jour ! Lisez sa lettre à un militant qui n’en peut plus…C’est bien, il y en a au moins un de réaliste au PS.

Folie passagère 544.

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