Chronique d’une mort prévisible
Posté par corto74 le 17 février 2011
Certaines décisions de justice sont aberrantes. La justice suisse nous le prouve.
Un iranien de 35 ans, résidant depuis 10 ans en Suisse, pacsé à un Bernois, a été condamné à 24 mois de prison avec sursis pour trafic de stupéfiant ( un Gros trafiquant donc !) et sera expulsé dans son pays d’origine. Why not, il a déconné, il paye.Sauf que le monsieur en question est homosexuel, alors le renvoyer en Iran, c’est en quelque sorte lui infliger double peine.
Il rentrera donc au pays avec 2 valises: une condamnation avec sursis en Suisse pour trafic de stupéfiant et un visa d’homosexuel. On imagine sans mal l’accueil qui lui sera réservé !
Craignant en raison de son homosexualité ce retour forcé au pays de la tolérance, l’homme a donc fait appel au Tribunal Administratif Fédéral. Dans ses conclusions publiées lundi, le TAF explique que les craintes de l’Iranien ne sont pas justifiées. Le TAF relève qu’«à l’heure actuelle, il n’existe aucun cas connu en Iran où une personne a été condamnée en raison de son orientation sexuelle». Effectivement, l’Iran n’a jamais reconnu officiellement de tels chefs d’inculpation, préférant évoquer des viols. D’ailleurs, en 2007, le président Ahmadinejad avait affirmé qu’il n’y avait pas d’homosexuels dans son pays. c’est vrai, quand ils en choppent un, ils le pendent ou lui obturent, comme en Irak, le trou du cul à la colle cyanoacrylate, donc forcément, des homos déclarés, y en a pas beaucoup là bas.
Les juges déclarent aussi que pour les autorités suisses «l’homosexualité n’est pas rare dans la société iranienne et la discrimination systématique n’a pas été décelée (sic). Dans la pratique, l’homosexualité est tolérée par les autorités quand elle n’est pas pratiquée ouvertement et de façon offensive». Ben voyons, pour vivre heureux, vivons cachés, c’est bien connu !
Ou, comment la justice suisse s’accorde parfaitement avec le discours officiel de Téhéran !
Ou, comment transformer 24 mois de prison avec sursis en chronique d’une mort prévisible…
Folie passagère 564.
D’accord, pas d’accord: atoilhonneur@voila.fr
(source Têtu Mag)









Il fut une époque, mon cher Corto, où la Suisse a refusé l’entrée de son territoire au mari et père d’une Suissesse et de ses deux petits enfants, le vouant à une mort certaine, s’il n’avait pu émigrer en Chine.
Ils restent égaux à eux-mêmes, voilà tout.
Cet après-midi j’ai regardé le sketch mis en ligne par Tambour-Major.
« Berne, comment je pourrais vous décrire cette ville ? Vous voyez ce que c’est que d’être dans le coma. Eh bien c’est comme ça, sauf qu’à Berne on a aucune chance d’en sortir ! »
J’espère que je n’ai pas trop trahi le texte.
Ah ben, si les Suisses ont rien décelé, c’est qu’y a rien, hein !
(À lire avé l’assent. Non, pas celui-là, l’autre, plus haut !)
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