Vous me suiviez; vous me suivrez ?

Salut à toutes et à tous,

Ca y est, j’ai pris la décision, la bonne, enfin je l’espère. Je quitte Unblog, l’hébergeur d’ A toi l’honneur ! depuis près de 3 ans. Oh, au début, c’était pas mal, je m’y suis fait la main alors on ne va pas cracher dans la soupe non plus ! Mais, bon, plus le temps passe et plus j’en ai eu marre des galères, des manques de mises à jour, des « en maintenance » à répétition, du no update technologique etc…

Ici, je vais y laisser: mon dépucelage de bloggueur, tous mes anciens billets, tous vos commentaires, tous mes coups de gueule, tous mes coups de coeur, toutes mes photos, tous mes liens, toutes mes statistiques, de bons souvenirs, des vaches de prises de becs, de bons moments, des bons fous rires, des tas de nouvelles connaissances, des joies, rarement des peines,… et beaucoup de temps passé, oui beaucoup…

Dès aujourd’hui, les p’tits loups, mes biquets, mes amis, mes copains-copines, vous pourrez me retrouver ici:

A toi l’honneur, la suite… à l’adresse suivante: http://corto74.blogspot.com

Au début, je vais ramer, vous aussi d’ailleurs, pour que là-bas, et vous et moi retrouvions nos marques. Alors bien sûr, je  compte sur vous pour m’y rejoindre, pour mettre à jour vos blogrolls, pour me donner de bons conseils…

Bordel, me laissez pas tomber ! Vous savez quoi, j’ai les choquottes, vous fûtes plus de 202 000 à venir ici, j’espère que petit à petit, vous serez tout aussi nombreux sur A toi l’honneur, la suite…

Un grand merci à tous ceux qui vinrent ici, un grand merci à tous ceux qui me suivront là-bas, un grand merci à Marianne et ses billets que nous retrouverons aussi, un grand merci à cet empaffé de nicolas qui n’a eu de cesse de me faire changer de plateforme, un grand merci à Didier Goux, un grand merci à tous ceux, ci-dessous, qui un jour ou l’autre m’ont fait la gentillesse de me linker !

Au comptoir de la Comète
La Maison du Faucon
Chez El Camino
A perdre la raison
Mon avis t’intéresse
100 000 V
Partageons mon avis
Carnet de notes de Yann Savidan
Variae
Philippe Méoule
Un raleur de plus
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Entre Musique et Politique
Le blog de Laurent Grandsimon
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Lyonnitude(s)
Bah !
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Chez Homer
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De tout et de rien, surtout de rien d’ailleurs
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Les divagations NRV de cui cui fit l’oiseau.
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A toi l’ honneur, ici, c’est fini !

A toi l’honneur, la suite… c’est ici à présent: http://corto74.blogspot.com

 

 

Ni porc, ni poisson !

A des parents d’élèves qui s’étonnaient de voir des plats halals servis dans les cantines de la ville, le sénateur-maire PS de Strasbourg, Roland Ries, aurait répondu, deux points, je cite, ouvrez les guillemets, accrochez-vous, ça décoiffe:

 » Nous servons de la viande halal par respect pour la diversité, mais pas de poisson le vendredi par respect pour la laïcité. »

Rappellons tout de même pour les ignares que le concept halal n’est ni plus ni moins qu’une prescription religieuse.

Cette petite phrase, tout à fait anodine (smiley), a bien entendu fait le tour du web. Si le conditionnel semble de rigueur, notons que monsieur Ries n’a pas émis le moindre démenti.

Folie passagère 622.

D’accord, pas d’accord: [e-mail]

 

Hulot, Gbagbo, Billal…

… et autres considérations mercrediennes.

Nicolas Hulot, candidat à la présidentielle ! M’en fous, je ne vote pas écolo et je considère que, in fine, la politique est une chose trop sérieuse pour qu’on ne la laisse pas entre les mains de branquignols. J’ai par contre beaucoup de compassion pour les gens qui voteront pour lui. J’ai beaucoup ri en entendant, à l’instant sur BFM, François Hollande dire à propos de Hulot:  » Si il est élu, il ne pourra pas gouverner seul, il aura besoin de nous… »

La polémique de la semaine: Les forces françaises ont-elles participé physiquement à l’arrestation de Gbagbo ? Mais on s’en fout, le but du jeu n’était-il pas de mettre un terme au bordel ambiant en Côte d’Ivoire ? A priori, cela fonctionne (pour combien de temps ?) alors pourquoi polémiquer ? Pour faire braire Sarko, j’aurai dû y penser…

Nous sommes atterrés par la façon affreuse avec laquelle le jeune Billal a été exécuté à Villepinte. C’est étrange, pas lu ni entendu le moindre commentaire journalistique suggérant que pour avoir subi une telle mise à mort, sans doute le jeune Billal devait avoir de sérieux trucs à se reprocher, non ? Il était juste connu des services de police pour des faits de petite délinquances…

A Noisy-le-Sec, Haroun avait selon les media été sauvagement agressé, lynché, roué de coups, passé à tabac et laissé pour mort par 10 jeunes divers placés en garde à vue. Le pronostic vital était engagé, Haroun était dans le coma depuis le 2 avril, tout cela pour un différent amoureux entre cailleras de cités différentes. Aujourd’hui 13 avril, Haroun va très bien, il est en pleine forme, réssuscité d’entre les morts au combat sur zones défavorisées. Il n’aurait été victime, dit-il, que d’un simple quiproquo…

La loi interdisant le port du voile intégral est entrée en vigueur; crénom, la presse et la blogosphère s’enflamment. J’étais et reste favorable à cette loi, j’attends néanmoins avec impatience le témoignage médiatisé à souhait (et les commentaires associés) de la première provocatrice femme qui sera verbalisée. Un festival de retournements de veste en prévision.

Le bouclier fiscal va être abandonné. Dommage, sur le principe, je trouvai cette mesure plutôt juste: travailler au maximum un jour sur 2 pour l’Etat, c’était bien assez. Les enjeux de politique politicienne auront eu raison de lui. C’est triste.

France: un projet de loi à l’étude pour pénaliser les clients des prostitué(e)s fait polémique. USA, Etat de New York, les corps d’une dizaine de putes découverts, un tueur en série sévirait-il ? On en sait rien mais tous les JT français en parlent. Difficile de ne pas faire de rapprochements.

Folie passagère 621.

D’accord, pas d’accord: [e-mail]

Marie-Claude Lorne est morte

L’Université est une chance. Saisissons-la. 

Je ne connaissais pas Marie-Claude Lorne, et sans doute vous non plus.

Elle est morte en 2008, mais je n’ai appris son décès qu’hier en lisant L’Express de la semaine dernière.

Elle avait trente-neuf ans. Elle était maître de conférences à l’université de Brest.

Elle faisait partie du département de philosophie, composé de cinq enseignants-chercheurs.

L’usage universitaire veut qu’au bout d’un an, un maître de conférences élu dans une université soit automatiquement titularisé.

Oui mais voilà, à Brest, Pascal David, le président chargé de prononcer les titularisations a « une  hantise », les profs qui regroupent leurs cours sur deux journées pour rejoindre leur domicile à Paris, où ils peuvent, le reste de la semaine, enchaîner colloques et publications. Autant dire que cela ne concerne que les plus brillants d’entre eux, dont faisait partie Marie-Claude Lorne.

Il convenait donc de lui adresser un « coup de semonce ». Et c’est ainsi que le 13 juin 2008, avec une commission réduite à deux membres – les huit autres étant absents – Pascal David obtient « à l’unanimité » le refus de la titularisation de Marie-Claude Lorne, au motif qu’elle ne réside pas sur place, alors que tout semble indiquer que cet argument serait « mal fondé en droit ».

Entre juin et septembre, Pascal David croise Marie-Claude à Brest mais « n’ose pas » lui parler.

Elle ignore donc tout de sa situation jusqu’à ce 22 septembre 2008, pratiquement à la veille de la rentrée, où elle reçoit une lettre administrative sans la moindre formule de politesse lui notifiant que sa titularisation est refusée.

Elle rédige alors une lettre d’adieu et dans un post-scriptum écrit :

Me jeter dans la Seine dûment lestée et entravée (passerelle Simone de Beauvoir si tout va bien). 

C’est le 3 octobre 2008 qu’on retrouvera son corps.

Or voici ce qu’écrivait Françoise Longy, citée par Bernard Dugué sur Agora Vox le 29 octobre 2008 :

Marie-Claude était une  combattante, sa vie avait été assez difficile, mais elle s’était acharnée pour atteindre son but, avoir les moyens de poursuivre la vie théorique qu’elle aimait et pour laquelle elle était faite. 

Bernard Dugué poursuivait :

Pourquoi cette philosophe a-t-elle dû trouver sa planche de salut dans un lieu qui devait lui être fatal ? Une planche pourrie en fait… 

Son suicide va sans doute plus loin que ne le pensent ceux qui souhaitent ne pas faire de vague et minimiser cette affaire. Car c’est du suicide de l’Université dont il est question… 

Il est très dommage que ni l’Université, ni madame Pécresse, son ministre de tutelle, n’aient cru devoir communiquer sur ce qu’elles ont sans doute considéré comme un incident regrettable.

Dans le cas contraire le citoyen-contribuable aurait pu apprendre que si toutes les histoires ne se terminent pas aussi tragiquement, il n’en reste pas moins que comme l’écrivait encore Bernard Dugué :

Ce système universitaire est devenu malade. Le mal est ancré depuis vingt ans. Au lieu de soutenir les chercheurs atypiques, ceux qui ont un avenir, il les enfonce, les nivelle, les lamine. Parfois en tolérant de la part de ses responsables une sorte de sadisme pas si éloigné du harcèlement moral. Selon mon informateur, jeune universitaire de 30 ans, les notables du savoir craignent l’arrivée d’une génération de jeunes chercheurs très brillants qui pourraient leur faire de l’ombre. Du coup, les cerveaux se tirent à l’étranger et les restants galèrent et se sclérosent lentement.

Madame Pécresse a attendu deux ans avant d’ordonner une enquête administrative sur le décès de Marie-Claude Lorne. Il aura fallu six mois de plus pour que le rapport arrive sur son bureau. C’est ce qui nous a valu cet article dans L’Express. 

A tous les proches et amis de Marie-Claude Lorne, j’adresse mes sentiments de profonde sympathie.

Marianne A., Dans le sac de Marianne (36)

D’accord, pas d’accord: [e-mail]

Marianne, fidèle de ce blog nous livre sa version des faits, sa vision du biniou et du monde. Chaque mardi, elle vide son sac !

(photo: passerelle Simone de Beauvoir, Paris)

L’insupportable Edwy Plenel

Billet d’humeur !

Hier soir, je suis tombé presque par hasard sur l’émission Mots Croisés présentée par Yves Calvi. Il y avait pour thème du débat un truc dans le genre: Le FN est-il toujours un parti d’extrème-droite ? Pour invités: Bob Ménard, le « nouveau réac », JFK excellent quand il ne parle pas de Sarko, une greluche du Nouvel Obs dont j’ai oublié le nom tant elle fut inexistante, l’avocat-blogueur Philippe Bilger et…Edwy Plenel.

Ce mec, Edwy, est insupportable. Toujours propre sur lui, avec son petit sourire faussement espiègle, ses yeux plissés, l’air de dire, attends, mon coco, je vais te coincer, sa moustache soignée, son éternelle veste noire et sa chemise bleue de bonne facture, le parfait boboïde de gauche. Il a toujours raison même quand il a tort. Il interrompt tout le monde sans arrêt: sa parole est Vérité ! Celles des autres, surtout s’ils sont de l’autre camp, fadaises et billevesées. En 20 minutes de débat, il vous aura cité au moins 30 fois le nom du noble journal, Mediapart, dont il est le boss, le seul journal qui soit un vrai journal.

Et lorsqu’au bout du bout, il est coincé dans ses derniers retranchements, l’invective et l’insulte apparaissent comme les seuls remparts du beau parleur allant jusqu’à considérer que ceux qui n’ont pas pris le bon chemin, le sien, sont en pleine déchéance, déchéance, déchéance… Ainsi pensa-t-il régler  son compte à Robert Ménard, dont le seul tort était de ne pas penser comme lui.

Edwy Plenel, ce type est insupportable.

Folie passagère 620.

D’accord, pas d’accord: [e-mail]

 

Foutage de gueule gouvernemental

Soyons honnête, pour une fois, j’ai bien envie de donner une baffe à notre gouvernement. Vous et moi l’avons constaté, le prix de l’essence ne cesse de monter de la même façon que le gaz, l’électricité, la baguette et les nounours au chocolat. Bref, nous disait-on, le gouvernement viendrait au secours de notre pouvoir d’achat en faisant pression sur les pétroliers. La solution s’imposait d’elle-même, nous sommes en France, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.

Nos technocrates ont donc trouvé la parade: augmenter la quote-part carburant dans les forfaits kilométriques pour ceux qui sont aux frais réels. Et cela fait du monde: 5 millions de personnes qui z’ont dit dans le poste ! 5 milions de personnes: des gens qui vont au boulot en bagnole ou pour qui la voiture est un outil de travail ( infirmières, artisans…). Cette aide représenterait en moyenne 23 euros par personne concernée et par an pour une enveloppe globale de 115 millions d’euros pris en charge par les pétroliers, soit l’équivalent d’à peine 1% des profits de Total. Tu parles d’une aide, 23 euros ! Effort de l’Etat: 0. Foutage de gueule, oui, madame !

Bon, pour ceux qui ne bossent pas et qui ne sont donc pas aux frais réels: les chômeurs, les retraités, les jeunes, les étudiants, ceusses qui se collent les transports en commun pour économiser sur l’essence, les mères de famille qui amènent en voiture les gosses à l’école, tous ceux qui n’ont pas de choix autre que l’automobile, etc…; tous ceux-là continueront à payer plein pot !

Non mais franchement, quel abruti a pu à Bercy, avec l’aval du Château, pondre pareille mesure ? Sans compter que cette mesurette me semble discriminante puisque ne bénéficiant qu’à une partie de la population. Je sens poindre la colère des associations diverses et variées de lutte pour l’égalité entre les citoyens, la Halde ne devrait pas tarder à être saisie du dossier. Etrange, seraient-ils mous du genou pour l’instant nos amis gauchistes pour ne s’être point levé, tous,  comme un seul homme pour crier au scandale. Sont-ils tous aux frais réels ?

Faut que je fasse tout, franchement !

Folie passagère 619.

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Nolwenn Leroy a trouvé son âne

Tiens, ce billet, c’est juste pour emmerder le Nouvel Obs ! Ce n’est pas que j’apprécie particulièrement Nolwenn Leroy, j’aime bien, sans plus. Par contre, je n’aime pas que l’on descende en flèche un artiste au seul tort qu’il n’aurait pas l’heur de plaire à un journaleux besogneux en quête de buzz. De nos jours, la polémique semble être devenue un art, monsieur Pliskin, il faut donc du talent pour polémiquer, vous semblez ne pas avoir été pourvu.

monsieur Pliskin, vous êtes un âne, et pour la peine, je vous en remet une couche.

 

Les chansons du dimanche (58)

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Le salon de la mort

Il s’en fait des choses curieuses à Paris…

Ci-dessous, la présentation de ce show festif:

« Etre exposant au Salon de la Mort…

Pendant trois jours, les 8, 9 et 10 avril 2011, seront réunis au Carrousel du Louvre, les acteurs de l’univers de la mort… Ante mortem… mortem… post mortem…

Entreprises et sociétés, associations, organismes officiels et institutionnels: tous ceux qui participent à la préparation de la mort et à la solution des problèmes qu’elle impose seront rassemblés en un même lieu, pour la première fois, dans un salon grand public.

Une vingtaine de tables rondes et de débats animés par des sommités, permettront de traiter différents aspects psychologiques, philosophiques, spirituels et matériels de la mort.

Plusieurs expositions, liées au thème du Salon, apporteront également le caractère culturel essentiel à la manifestation.

Des lieux de « respiration » pour écouter…pour échanger…pour partager mais aussi pour s’informer sur les choix … préparer les étapes et anticiper les décisions.

Motivé par les moyens habituels de communication des salons: affiches, radios, télévisions, médias spécialisés ou non, le public sera aussi alerté par les réseaux sociaux (Twitter et Facebook), par les sites de nos partenaires et par ceux des membres de nos comités.»

Business is Business, mais bon, si vous êtes dans le coin, allez-y en famille, dans la joie et l’allégresse. Qui sait, Papy y fera peut-être des dédicaces…

Folie passagère 618.

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Stéphane Hessel, prix Nobel de la Paix

Alors là, excusez du peu, mais je me marre, je pouffe et me gausse: Stéphane Hessel nominé pour être prix Nobel de la Paix ! A l’origine de cette croisade, Michel Rocard, Edgar Morin, un ancien président allemand Herr Weizsäcker et Peter Sloderdijk, un philosophe mondialement… méconnu. Dans le journal Le Monde, ils se fendent d’un plaidoyer émouvant: le seul à mériter le Nobel, c’est Hessel !

Papy Voise Hessel, je n’en avais jamais entendu parler avant qu’il ne demande à la France entière de s’indigner. Indignez-vous ! qu’il disait dans un petit bouquin d’une trentaine de pages. Papy nous montrait la voie et le chemin. Nous serions trop mous, trop doux, trop ronds, amorphes et apathiques. Nous aurions perdus depuis longtemps notre capacité à faire ce que fût la France d’autrefois: un pays fier de lui, des habitants debouts! Et si à l’occasion, nous pouvions donner quelques baffes aux Israéliens pour le plus grand contentement des palestiniens, ce serait bien aussi !

Je l’ai écouté hier soir, Papy. Avec l’objectivité et l’autorité que lui confère son rôle d’indigné en chef, il assurait n’avoir, de sa longue vie, rencontré que 2 hommes courageux: de Gaulle et Mendes France ! Tant pis pour les autres !

A en croire les 4 mousquetaires, Papy serait l’unique voix du soulèvement des consciences ! Tant pis pour les autres qui de par le monde se battent au quotidien, parfois les armes à la main, pour un peu plus de liberté ! Incroyable Hessel qui régénère l’espérance mais qui n’a de cesse de souffler sur les braises du conflit Israélo-palestinien !

Sans doute a-t-il quelques mérites, Papy, mais franchement, lui refiler le prix Nobel de la Paix, ce serait un petit peu comme si l’on me donnait, à moi, le prix Nobel de Physique ou bien, à Cannes, la Palme d’Or à un film de Max Pécas.

Folie passagère 617.

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Un septennat sinon rien !

Dites, c’est moi qui rêve où quoi ? Sommes-nous bien à approximativement  1 an de la prochaine présidentielle ?

On ne nous parle que de cela ! La campagne ceci, la campagne celà; à toutes les sauces, à tous les Jt. Il y en a partout, ça ruisselle et dégouline de nos journaux, ça suinte à travers nos écrans Tv,  les radios s’en gavent. La blogosphère en fait ses choux gras. Duels et Matinales ! Je vous le garantis, nous allons droit vers une indigestion électorale.  Parce qu’il faudrait voir à ne pas trop déconner: c’est loin, c’est dans 12 mois.

Et on y va de son pronostic, on est noyé sous les déferlantes sondagières, on en bouffe matin, midi et soir. Tous les états majors politiques sont mobilisés: on se déchire, on se rallie, on se disperse, on se divise, on se chamaille,on extrapole, on pond des projets, des bouquins, de vagues programmes, des plans sur la comète. Les appétits s’aiguisent, les ambitions s’affichent.

La sphère médiatique s’emballe au moindre pet de travers, au moindre lapsus, au moindre dérapage, à la moindre petite phrase. Et peu importe si tout cela a un sens, on y va, on fonce, c’est dans 12 mois.

L’objectif est ciblé, les stratégies s’affûtent. D’une extrème à l’autre, toutes les énergies sont mobilisées vers ce combat fratricide et chronophage: la prise du Château.

Si seulement je tenais les abrutis qui ont décidé que le nec plus ultra pour notre démocratie était le quinquennat, je leur mettrai bien volontiers mon pied au cul. Un septennat non renouvelable, pourquoi personne n’en a-t-il voulu ? C’eut été préférable à un quinquennat au tempo prévisible: une élection, 6 mois d’etat de grâce, 2  ans et un peu plus d’action, de travail, de réformes et… 2 ans de campagne électorale !

C’est quoi ce souk ?

Folie passagère 616.

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