Un septennat sinon rien !

Dites, c’est moi qui rêve où quoi ? Sommes-nous bien à approximativement  1 an de la prochaine présidentielle ?

On ne nous parle que de cela ! La campagne ceci, la campagne celà; à toutes les sauces, à tous les Jt. Il y en a partout, ça ruisselle et dégouline de nos journaux, ça suinte à travers nos écrans Tv,  les radios s’en gavent. La blogosphère en fait ses choux gras. Duels et Matinales ! Je vous le garantis, nous allons droit vers une indigestion électorale.  Parce qu’il faudrait voir à ne pas trop déconner: c’est loin, c’est dans 12 mois.

Et on y va de son pronostic, on est noyé sous les déferlantes sondagières, on en bouffe matin, midi et soir. Tous les états majors politiques sont mobilisés: on se déchire, on se rallie, on se disperse, on se divise, on se chamaille,on extrapole, on pond des projets, des bouquins, de vagues programmes, des plans sur la comète. Les appétits s’aiguisent, les ambitions s’affichent.

La sphère médiatique s’emballe au moindre pet de travers, au moindre lapsus, au moindre dérapage, à la moindre petite phrase. Et peu importe si tout cela a un sens, on y va, on fonce, c’est dans 12 mois.

L’objectif est ciblé, les stratégies s’affûtent. D’une extrème à l’autre, toutes les énergies sont mobilisées vers ce combat fratricide et chronophage: la prise du Château.

Si seulement je tenais les abrutis qui ont décidé que le nec plus ultra pour notre démocratie était le quinquennat, je leur mettrai bien volontiers mon pied au cul. Un septennat non renouvelable, pourquoi personne n’en a-t-il voulu ? C’eut été préférable à un quinquennat au tempo prévisible: une élection, 6 mois d’etat de grâce, 2  ans et un peu plus d’action, de travail, de réformes et… 2 ans de campagne électorale !

C’est quoi ce souk ?

Folie passagère 616.

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