On peut tout supposer puisque les media, dégobillant de détails scabreux, nous y incitent. Alors supposons…
Moi, je suis prêt à parier que le Tony, il ne l’a pas fait exprès, au début. La jeune fille, il l’a juste involontairement percuté en voiture. Mais c’est un grand émotif, le Tony, un sang chaud, la bite toujours en alerte. Elle n’était pas zigouillée tout à fait, sans doute, donc, moyen de s’amuser encore un petit peu avec. Et une fois qu’on a fini de jouer chez Tony, on fait comme avec les canards, la jeune fille, il l’a étranglé avec ses sales pattes de voyou-sadique récidiviste et in-sentimenté. Fallait ensuite se débarrasser du corps, Tony n’a pas rechigné devant la besogne. Il a pris un grand couteau, denté peut-être. Et d’une jeune fille entière et pleine de vie, il en a fait un puzzle de 6 pièces, l’enfoiré récidiviste. 5 morceaux dans un coin, et le sixième que tout le monde va mettre encore plus de temps à retrouver. Parce que Tony, c’est un dur, il ne se balancera pas himself, dira rien aux flics, malgré que les keufs vont le travailler, démerdez-vous, z’avez qu’à chercher. Faut lui pardonner son langage au Tony, il n’a pas fait d’études qu’ils disent, déjà tout petit, la vie ne lui avait pas fait de cadeaux. A la jeune fille non plus. mais je m’égare, continuons à imaginer…
Jusque là, on a reconstitué le déroulé de l’histoire, Tony, il ne faut pas qu’on l’emmerde; mais les média peuvent emmerder tout le monde: les parents de la jeune fille, les vrais et les autres, les amis, l’employeuse et toussa, même les voisins et vous et moi. Mais il faut faire exploser l’audimat et plus encore. Tenez, faisons l’interview du frère de Tony, ça devrait être glauque et poignant à souhait, miam… » Foutu, t’es foutu, Tony, t’es plus mon fère, t’as déconné » qu’il a dit le frangin, et sa greluche, la belle-soeur de Tony donc (pour ceux qui ont du mal à suivre) de rajouter: » On te hait, c’est que de l’horreur c’que t’as fait. Tu mérites que crever, Tony, tu nous fait honte. » Pas tendre la famille avec Tony, faut pas s’étonner qu’il ait mal tourné. Ca a sans doute manqué d’amour chez les Meilhon !
Bon, maintenant, on n’a plus à supposer, on sait tout. Ils nous ont tout dit dans le poste. Il ne manque plus que la cellule d’aide psychologique parce qu’avec toute cette pression, les survivants, ils vont avoir beson d’aide, de marches blanches, de messes et d’une visite au Château pour retrouver un semblant de sérénité. Hé, imaginez qu’on retrouve la dernière pièce du puzzle, et hop, c’est reparti pour un tour, c’est bon pour l’audience et notre supposé voyeurisme. Parce que vous croyez que je n’ai fait que supposer ? Que nenni, rien que du live, que du vu à la télé !
Zéro pudeur, zéro compassion pour la famille, ils sont blindés nos journalistes. A croire qu’ils n’en ont jamais assez, moi si ! Zéro pointé, vous me faîtes gerber. Ah, s’cusez- moi, on me dit dans l’oreillette que nous serions sur le point, c’est imminent, de retrouver le 6ème élément…
» Adieu pépette » qu’elle a dit l’employeuse de Laetitia. C’est tout. C’est bien assez.
Folie passagère 552.
D’accord, pas d’accord: atoilhonneur@voila.fr
ps NB: le coup du « puzzle » n’est même pas de moi, juste entendu sur Itélé !