Hulot, Gbagbo, Billal…

… et autres considérations mercrediennes.

Nicolas Hulot, candidat à la présidentielle ! M’en fous, je ne vote pas écolo et je considère que, in fine, la politique est une chose trop sérieuse pour qu’on ne la laisse pas entre les mains de branquignols. J’ai par contre beaucoup de compassion pour les gens qui voteront pour lui. J’ai beaucoup ri en entendant, à l’instant sur BFM, François Hollande dire à propos de Hulot:  » Si il est élu, il ne pourra pas gouverner seul, il aura besoin de nous… »

La polémique de la semaine: Les forces françaises ont-elles participé physiquement à l’arrestation de Gbagbo ? Mais on s’en fout, le but du jeu n’était-il pas de mettre un terme au bordel ambiant en Côte d’Ivoire ? A priori, cela fonctionne (pour combien de temps ?) alors pourquoi polémiquer ? Pour faire braire Sarko, j’aurai dû y penser…

Nous sommes atterrés par la façon affreuse avec laquelle le jeune Billal a été exécuté à Villepinte. C’est étrange, pas lu ni entendu le moindre commentaire journalistique suggérant que pour avoir subi une telle mise à mort, sans doute le jeune Billal devait avoir de sérieux trucs à se reprocher, non ? Il était juste connu des services de police pour des faits de petite délinquances…

A Noisy-le-Sec, Haroun avait selon les media été sauvagement agressé, lynché, roué de coups, passé à tabac et laissé pour mort par 10 jeunes divers placés en garde à vue. Le pronostic vital était engagé, Haroun était dans le coma depuis le 2 avril, tout cela pour un différent amoureux entre cailleras de cités différentes. Aujourd’hui 13 avril, Haroun va très bien, il est en pleine forme, réssuscité d’entre les morts au combat sur zones défavorisées. Il n’aurait été victime, dit-il, que d’un simple quiproquo…

La loi interdisant le port du voile intégral est entrée en vigueur; crénom, la presse et la blogosphère s’enflamment. J’étais et reste favorable à cette loi, j’attends néanmoins avec impatience le témoignage médiatisé à souhait (et les commentaires associés) de la première provocatrice femme qui sera verbalisée. Un festival de retournements de veste en prévision.

Le bouclier fiscal va être abandonné. Dommage, sur le principe, je trouvai cette mesure plutôt juste: travailler au maximum un jour sur 2 pour l’Etat, c’était bien assez. Les enjeux de politique politicienne auront eu raison de lui. C’est triste.

France: un projet de loi à l’étude pour pénaliser les clients des prostitué(e)s fait polémique. USA, Etat de New York, les corps d’une dizaine de putes découverts, un tueur en série sévirait-il ? On en sait rien mais tous les JT français en parlent. Difficile de ne pas faire de rapprochements.

Folie passagère 621.

D’accord, pas d’accord: [e-mail]

L’insupportable Edwy Plenel

Billet d’humeur !

Hier soir, je suis tombé presque par hasard sur l’émission Mots Croisés présentée par Yves Calvi. Il y avait pour thème du débat un truc dans le genre: Le FN est-il toujours un parti d’extrème-droite ? Pour invités: Bob Ménard, le « nouveau réac », JFK excellent quand il ne parle pas de Sarko, une greluche du Nouvel Obs dont j’ai oublié le nom tant elle fut inexistante, l’avocat-blogueur Philippe Bilger et…Edwy Plenel.

Ce mec, Edwy, est insupportable. Toujours propre sur lui, avec son petit sourire faussement espiègle, ses yeux plissés, l’air de dire, attends, mon coco, je vais te coincer, sa moustache soignée, son éternelle veste noire et sa chemise bleue de bonne facture, le parfait boboïde de gauche. Il a toujours raison même quand il a tort. Il interrompt tout le monde sans arrêt: sa parole est Vérité ! Celles des autres, surtout s’ils sont de l’autre camp, fadaises et billevesées. En 20 minutes de débat, il vous aura cité au moins 30 fois le nom du noble journal, Mediapart, dont il est le boss, le seul journal qui soit un vrai journal.

Et lorsqu’au bout du bout, il est coincé dans ses derniers retranchements, l’invective et l’insulte apparaissent comme les seuls remparts du beau parleur allant jusqu’à considérer que ceux qui n’ont pas pris le bon chemin, le sien, sont en pleine déchéance, déchéance, déchéance… Ainsi pensa-t-il régler  son compte à Robert Ménard, dont le seul tort était de ne pas penser comme lui.

Edwy Plenel, ce type est insupportable.

Folie passagère 620.

D’accord, pas d’accord: [e-mail]

 

Nolwenn Leroy a trouvé son âne

Tiens, ce billet, c’est juste pour emmerder le Nouvel Obs ! Ce n’est pas que j’apprécie particulièrement Nolwenn Leroy, j’aime bien, sans plus. Par contre, je n’aime pas que l’on descende en flèche un artiste au seul tort qu’il n’aurait pas l’heur de plaire à un journaleux besogneux en quête de buzz. De nos jours, la polémique semble être devenue un art, monsieur Pliskin, il faut donc du talent pour polémiquer, vous semblez ne pas avoir été pourvu.

monsieur Pliskin, vous êtes un âne, et pour la peine, je vous en remet une couche.

 

Les chansons du dimanche (58)

D’accord, pas d’accord: [e-mail]

 

 

 

Libye: Une curieuse bavure !

J’aurai pu titrer  ce billet différemment; ainsi, par exemple:  » Deux sons de cloches « .

Nous sommes donc, enfin eux, pas moi, en Libye avec nos avions, nos frappes chirurgicales, des Pans ! et des Boums ! Bref, nous faisons la guerre à Satan-Kadhaf’. Et sauf nouveauté, il n’y a pas de guerre propre; il n’y a pas de guerre sans vies brisées.C’est ainsi.

Hier, nous apprenons que les avions de la liberté, les notres, ont dégommé avec précision 9 insurgés (nos alliés sur le terrain) et 4 civils qui passaient par là selon TF1, 12 rebelles tués selon le Parisien, 9 rebelles et 4 ambulanciers selon Métro. C’est moche. Au moins sommes-nous informés. Sauf que…

Sur I-télé, le compte-rendu est le suivant: Bavure des avions de la coalition, des insurgés tués par erreur. Il fallait s’y attendre. Un insurgé témoigne: Grossière erreur, c’est affreux, il faut que ces avions cessent de tirer au jugé. Que la coalition se méfie, il faut arrêter, cela se retournera contre vous les occidentaux et blablabla… Et le caméraman de s’attarder sur les stigmates de cette agression.

Sur TF1, une vue différente de la situation. Un insurgé raconte: Nous avons vu les avions passer dans le ciel, nous étions fous de joie alors nous avons tiré en l’air avec nos vieilles Kalach’. Ceux-ci ont mal interprété nos tirs joyeux alors, par erreur, ils nous ont tiré dessus. Comment leur en vouloir ? Une erreur, oui, mais ce n’est qu’une dizaine de vie, il faut continuer la lutte. Virer kadhafi, merci à la coalition. Et le caméraman de s’attarder sur quelques insurgés en train de prier sur les tombes des malheureux dégommés par erreur.

Un drame unique et deux visions totalement différentes dans la relation de l’évènement.

Qui croire ? Qui ne pas croire ?

Folie passagère 609.

D’accord, pas d’accord: [e-mail]

Une bonne raison d’espérer

Il y a encore des raisons d’espérer.

 Les gens ne sont pas aussi cons qu’ils en ont l’air. Leur temps de cerveau disponible n’est pas prêt à accepter plus glauque que glauque, plus vulgaire que très vulgaire.

Après le Loft et Secret Story, TF1 et Endemol pensaient pouvoir faire encore plus fort dans l’escalade vers les sommets du trash et de la nullité. Cela ne marche pas à tous les coups.

Carré Viiip, le dernier must du trash télévisé est déprogrammé, viré, annulé, dégommé. Le marathon de la beaufitude et de la niaiserie, prévu pour s’étaler sur 10 semaines, aura duré 15 jours.

C’est bien et ce n’est pas un poisson d’avril. Même TF1 l’admet.

Il y a encore des raisons d’espérer.

Folie passagère 607.

D’accord, pas d’accord: [e-mail]

(désolé pour la photo, mais je n’ai pas pu trouver mieux ! )

 

Ah que Johnny n’aime pas le FN

Johnny est de retour. Ahqueluiah ! Et quand il revient le Johnny, il le fait savoir. Le journal Le Parisien vous offre aujourd’hui, rien que pour vous public, une grande et belle interview de notre indestructible rocker, vidéos en bonus. Ah que même qu’on voit ma cousine qui cause avec Johnny. Bon, avec lui, il n’ y a jamais de surprise, on sait qu’il ne va pas dire grand chose de croustillant: « Ah que j’dis ça, que j’dis rien, je suis Johnny, on m’a fait des misères, la vie n’a pas été tendre mais je suis perdu sans mon public et Laetitia ». En gros, résumé.

Et bien non ! Pour une fois, Johnny a quelque chose à dire et son interview spéciale d’après la mort, elle paraît ce vendredi. Hasard ?

Absolument pas. Non, elle aurait pu sortir hier ou lundi prochain, puisque réalisée, il y a déjà quelques jours. Sauf qu’aujourd’hui, c’est le dernier jour de campagne pour le 2ème tour des cantonales. Bien joué, notre rocker au secours du Front Républicain.

Et qu’est-ce qu’il dit Johnny-que-toute-la-France aime depuis 50 ans ? Que dit-il d’important notre monument national trans-générationnel et trans-Csp ?

Il dit que:  » C’est aberrant de voter pour le Front National, »  » que c’est pas ses racines, »  » que CA fait peur ! « … Vous avez compris ? Si Johnny vous le dit c’est que c’est vrai . Cerise sur le gâteau Parisien, à la question, pour qui voterez-vous en 2012 ? Johnny, le fourbe, répond:  » pas pour Sarkozy ! En 2012, je ne vais voter pour personne. (…) Si je vote, c’est en tout cas pour quelqu’un qui sera bien pour la France, pas par amitié. « 

Bien, bien, bien, si Johnny et le Parisien vous le disent, vous savez donc pour qui voter dimanche !

Folie passagère 599.

D’accord, pas d’accord: [e-mail]

 

l’iPhone et Apple, vecteur d’homophobie…

Une application iPhone des plus curieuses… Apple, pour les ignares, a balancé sur le marché, il y a quelques années, le super téléphone mobile iPhone. Celui-ci permet non seulement de téléphoner mais intègre des milliers d’application, payantes pour la plupart, qui vous permettent de vous y retrouver dans cette jungle qu’est notre monde moderne. L’iphone, vous savez, c’est un peu comme la Rolex de Jacques, si à 30 ans t’en a pas… (Ca craint, j’ai raté ma vie, j’ai pas d’iPhone et j’ai paumé ma Rolex)

Apple, soucieux de ne pas faire n’importe quoi, valide et monnaye auprès des créateurs d’applications le droit d’utiliser, comme vecteur, son téléphone.

Une de ces dernières applications, gratuite elle, nous vient des USA, l’association Exodus, des chrétiens évangélistes allumés de la touffe, vous propose, via iPhone de vous guérir de votre éventuelle homosexualité !

« Libérer les gens de l’homosexualité grâce au pouvoir de Jesus  » c’est donc ce que propose une application iPad et iPhone disponible gratuitement sur l’App Store d’Apple.

Les associations habituelles montent aussitôt au créneau, pas tant pour condamner Exodus et sa potion magique anti-pédés, que pour villipender Apple devenu avec complaisance vecteur d’homophobie et de crétinnerie.

Au fait, la période du Carême est idéale, je crois, pour aller à confesse. Et bien, devinez, même pour cela, il y a une application !

C’est beau la modernité, non ?

Folie passagère 596.

D’accord, pas d’accord: [e-mail]

 

Télévision: la valse des journalistes

Force est de reconnaître que le téléspectateur qui n’est pas tenu au courant du management des chaînes de télévision assiste au départ et à l’arrivée des journalistes, sans comprendre quels sont les défauts qui font qu’on se débarrasse de celui-ci, ou quelles sont les qualités qui font la promotion de celui-là – souvent de celle-là, d’ailleurs.

Le premier, ces derniers temps, qui a été littéralement escamoté au nez de la ménagère de moins de cinquante ans, qui n’avait pas encore crié grâce, c’est Patrick Poivre d’Arvor.  Après vingt ans de bons et loyaux services qui l’avaient vu blanchir sous le harnais dans les familles françaises, voilà que TF1 le remplace par Laurence Ferrari. Or les ménagères la trouvent hautaine et le disent sur internet. Cela ne traîne pas, et le public fuit pour regarder le journal de France 2, du gentil « playmobil » Pujadas.

Pourtant TF1 avait eu la main heureuse en recrutant Harry Roselmack, notre Obama à nous, pour servir de jocker à Laurence Ferrari. Traduisez : occuper la place de la dame quand celle-ci est enceinte. Eh bien, il en a marre de jouer les utilités. Cet été il se casse. Et tant pis si ça pleure dans les chaumières, et tant pis si la pimbêche continue à plomber les audiences.

Mais le plus mauvais coup porté au téléspectateur, c’est de France 5 qu’il vient de le recevoir.

Nicolas Demorand ayant quitté la chaîne, comme un vulgaire footballeur quitte son équipe, sans doute pour les mêmes raisons pécuniaires, voilà qu’il est remplacé pour l’émission CPolitique, par une jeune personne, dont je ne sais pas le nom, qui a la chance d’être jolie, mais qui n’est en aucun cas, une journaliste politique. Or j’affirme qu’une fille qui n’est que jolie, sur le plateau d’une émission politique, n’est ni plus, ni moins, qu’une potiche encombrante.

Ni elle ne maîtrise son sujet, ni elle ne sait poser les bonnes questions, ni elle n’est capable de pousser son interlocuteur dans ses retranchements. Elle se contente de pérorer gentiment, sans oublier, au passage, de faire la pub de son émission : « Vous savez que c’est une émission longue où vous aurez le temps de vous exprimer ». D’accord, mais est-ce une raison pour couper la parole de l’invité, pour parler en même temps que lui, pour faire des réponses à sa place à des questions qu’elle ne lui a pas posées ?

Quel que soit mon intérêt pour la chose politique, j’avoue qu’à ce stade, j’ai éteint le poste.

A toutes fins utiles, j’aimerais signaler à France 5 qu’elle a, parmi les journalistes de sa chaîne, un certain Serge Moati qui, malgré sa « mitterrandolâtrie » affichée – personne n’est parfait – est un très grand journaliste politique, reconverti par la chaîne, Dieu sait pourquoi, en journaliste CinémaS. 

Je n’ai rien contre le cinéma, mais au moment où nous allons avoir une échéance politique très importante, j’aimerais qu’on  rende Moati à la politique, car il savait emmener le public avec lui, lorsqu’il présentait RiposteS avec un succès jamais démenti.

Marianne A., Dans le sac de Marianne (33).

D’accord, pas d’accord: [e-mail]

Marianne, fidèle de ce blog nous livre sa version des faits, sa vision du biniou et du monde. Chaque mardi, elle vide son sac !

Sendaï, sous nos yeux ébahis

Par delà le drame qui se déroule au Japon, comment ne pas être impressionné par les images que l’on nous passe en boucle depuis ce matin. Un effet presque hypnotisant. La violence des éléments, cette vague qui emporte tout sur son passage, les routes défoncées, les voitures et camions balayés comme des fétus de paille, les morts et blessés par centaines… et ce calme  relatif de la population… Comment ne pas repenser à Banda Aceh en 2005 ?

 

La différence ? Elle est là sous nos yeux depuis ce matin: les images, le direct live, breaking news. Le drame en direct et en haute définition. Le drame nous explose les mirettes tant sont diffusées avec immédiateté les images. Nous vivons le drame, en quelque sorte. En Indonésie, nous avions vécu la chose avec une qualité médiocre: des images prises par des touristes au camescope ou téléphone portable, il fallu du temps avant que les professionnels de l’info nous transmettent « proprement » leur vision du drame. Ce matin, 1 heure à peine après le séisme, les pros diffusaient, les hélicos survolaient la zone et la vague s’abattait, en direct, sur Sendaï sous nos yeux ébahis. Nous savons « réellement » depuis ce matin ce qu’est un tsunami. 6h46, ce matin au Japon la terre tremble; 7h30, à Paris, les premières images.

Voilà sans doute ce qui ne cesse de m’épater, de m’énerver, de me titiller, de me contenter: la vitesse de propagation de l’information qui s’accroît sans cesse depuis quelques années avec l’amélioration constante des technologies de diffusion. Ces mêmes moyens qui ne laissent personne à l’abri d’une capture d’image ou de paroles, ces caméras et micros qui sont partout à l’affut du scoop, de l’info, du pet de travers, du drame ou du fait divers. Notre besoin de voir et de savoir est satisfait mais le temps nous est compté de plus en plus pour traiter avec un minimum de recul ce que nous ingurgitons.

Même nos politiques ne l’ont pas encore compris: faire attention à ce que l’on dit, ce que l’on fait, être prudent quant à la manière de réagir face à l’évènement, la petite phrase ou le drame. Le son et l’image sont encore plus prompts à violer nos petits moments d’égarements. Ces petits moments d’oublis dont nous n’aurions rien su, il y a encore 5 ou 10 ans – d’ailleurs, nous auraient-ils offusqué en ces temps lointains – n’échappent plus à personne et aux interprétations que l’on voudra habilement en tirer.

L’information, celle qui fait l’audience, ne nous échappe quasiment plus, elle est instantanée, seul son traitement laisse encore à désirer.

Folie passagère 584.

D’accord, pas d’accord: [e-mail]

Canal + n’aime pas Zemmour

Sur Canal +, on est plutôt à gauche, on n’aime pas Eric Zemmour, et on le fait savoir ! Il y a quelques jours, Zemmour est allé discourir devant un parterre UMP.

Le  »polémiste » était invité pour débattre du sujet suivant:  « Normes, complexité et libertés individuelles : de l’air ! ».

Et sur Canal, on n’aime pas non plus l’UMP.

Allez donc voir ici (le zapping du 7/03/2011*), la vidéo entre 1 mn et 1mn 20. Ou quand le pouvoir de l’image, aussi bien utilisé, est aussi suggestif que scandaleux…

Bon vous me direz, Canal + n’a pas aimé, le Cran, SOS racisme et la Licra, non plus ! Etonnant … Ces miniscules droitsdelhommistes sans majuscules, parfaits exemples de la bisounourserie ambiante et du politiquement correct me sortent par tous les trous de nez.

Folie passagère 581.

D’accord, pas d’accord: [e-mail]

* ( si quelqu’un peut me fournir le lien vidéo youtube ou Daily motion, bisous d’avance)