Roselmack se met en scène – Folie passagère 446

Tiens, hier soir, j’ai régardé Harry Roselmack. Il était parti 10 jours se donner le grand frisson, en Afghanistan, avec nos vaillants guerriers. Harry s’est mis en scène avec pour décor: des légionnaires, une messe de funérailles pour un soldat tué, les toilettes du camp, une tasse de thé avec les habitants, un hélicoptère, quelques camions et 4 x 4, un avion, une guitare, des armes et beaucoup de poussière. Il y a beaucoup de poussière chez les afghans, nous a-t-on appris… Nous avons vu des soldats parfois bien embêtés d’avoir à subir l’invasion d’un parisien en goguette. Il y a même eu une séquence émotion: Harry interrogeant le frère d’arme, ému, du soldat tué, la dépouille reposant juste à coté. C’était « beau », intime et… voyeur !

« Comprendre comment on peut tuer des gens, c’est ça qui nous intéresse ! », nous dit Harry lors de son auto-interview promotionnelle… Il avait le beau rôle, Harry, le premier rôle.

Hier soir, j’ai regardé Harry et je n’ai pas aimé du tout.

D’accord, pas d’accord: [e-mail]